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        A French Sermon by John Calvin (Job 19:26-29) 

              

 

One of the leading lights of the Reformation in Europe, John Calvin (1509-1564) was born in Noyon, Picardy in France. What Martin Luther had begun by God’s mighty power, John Calvin carried on, teaching the doctrine and application of justification by faith alone in the Christ revealed in Scripture alone; and endeavouring to apply Scriptural teaching to every area of life. Pressed by a friend named William Farel to stay in Geneva to preach (that city being a haven for persecuted Christians), Calvin at length complied, and the Genevan Church became a centre of the Protestant Reformation. The Scottish Reformer John Knox spoke of the Church in Geneva as “the most perfect school of Christ since the days of the apostles”.

 

 

Ce sermon contient encore l'exposition du verset 25 et puis du texte ici adiousté.

26. Encores qu'apres ma peau, les vers ayent miné ceci, de ma chair ie verrai Dieu. 27. Ie le contemplerai en moy, mes yeux le verront, et non autre: mes reins sont deffaillis en mon sein. 28. Et vous avez dit, En quoy est-il persecuté? et la racine de propos se trouve en moy. 29. Craignez de la presence du glaive: car l'ire d'affliction est avec le glaive, afin que vous sachiez qu'il y a iugement.

Nous vismes hier la protestation que fait ici Iob, c'est d'avoir son regard à Dieu, et non point s'attacher aux hommes: pource que ceux qui s'arrestent ici bas, n'entrent pas volontiers en leurs consciences pour se condamner comme ils doivent, et pour sentir leurs pechez, afin qu'ils en demandent pardon à Dieu, confessans qu'ils ont failli. Car nous voyons, si tost que nous sommes acharnez aux hommes, que nous ne demandons que de les surmonter, soit par verité, soit par mensonge. Voila qui est cause que nous ne pensons point droitement à Dieu, et par consequent que nous ne mettons point peine à nous corriger de nos fautes, comme nous devons, bref, qu'il n'y a qu'hypocrisie. Et pourtant Iob dit, Qu'il sait que son Redempteur est vivant: comme s'il disoit, qu'il n'a point plaidé iusques ici pour estre iustifié tellement devant les hommes, que ce ne soit là son but: car il savoit qu'il faut venir devant Dieu, et là estre iugé, et rendre conte de toute sa vie. Et puis il adiouste, Que Dieu se tiendra debout le dernier sur la poudre: comme s'il disoit, Quand les hommes seront defaillis, comme il faut que le monde perisse, voila Dieu qui est permanent: ainsi ce seroit grande folie à moy de me vouloir excuser devant les hommes, et cependant que Dieu me condamnast, car ceux qui sont maintenant mes iuges, ou qui le veulent estre, ou ausquels ie voudroye deferer cest honneur-là, il faut qu'ils perissent avec moi, et Dieu demeurera tousiours. Ainsi donc il me suffit de me rendre à lui, et d'ouir ce qu'il lui plaira d'ordonner.

Or quand il dit, Que Dieu se tiendra debout sur la poudre, il signifie qu'il n'est point semblable aux hommes: car il faut que nous descheons tous iusques à ce que nous soyons aneantis, nous savons qu'il nous faut retourner là d'où nous sommes venus, en corruption  en pourriture. Mais Dieu(dit-il) ne peut deschoir à la façon des hommes, mais il sera tousiours en son estat. Et au reste, notons que Iob a voulu signifier, que Dieu espandra ceste vertu qui est en lui sur la poudre, c'est à dire, sur les hommes qui ne sont rien, et qui n'ont point de vertu en eux. Or ce titre qu'il attribue à Dieu emporte beaucoup, qu'il est son garant, et celui par lequel il est maintenu. Si Dieu vouloit, il pourroit bien demeurer en son entier, et cependant nous peririons: mais il veut nous faire participans de sa vertu, et nous la faire sentir. Ainsi il se tient tellement debout sur la poudre, qu'il fait resveiller la poudre quant et quant, et la remet au dessus: car sans cela en vain il seroit nommé et Redemptenr, et Garant. Notons bien donc que Iob a ici voulu exprimer que Dieu ne tient point seulement sa vertu enclose en son essence, mais qu'elle est espandue sur les hommes. Voici une bonne doctrine pour nous. Car en premier lieu nous sommes admonnestez quelle vanité c'est de vouloir complaire seulement aux hommes, et d'estre approuvé d'eux. Que gaignons-nous? Car il faut que tout cela s'en aille bas. Apprenons donc d'avoir les yeux fichez en Dieu, afin qu'il nous advouë, et que nous puissions estre approuvez de lui. Voila où il faut appliquer toute nostre estude. Et cependant pour n'estre point retenus en ce monde, pour n'estre enveloppez en ceste hypocrisie, qui est de nature par trop enracinee en nous, cognoissons que Dieu est nostre garant, c'est à dire qu'il lui appartient à lui seul de maintenir l'integrité des hommes, quand ils auront cheminé en conscience pure devant lui: qu'il sera leur Iuge une fois, et se tiendra debout sur la poudre: et combien que tout ce que nous voyons à l'entour de nous soit fragile et caduque, que Dieu n'est point semblable  qu'il a son estat plus haut: et non seulement pour soy, mais afin de remettre toutes creatures en leur estat, quand elles seront defaillies. Et c'est une consolation inestimable pour tous fideles, quand ils se voyent opprimez de calomnies en ce monde: et combien qu'ils ayent tasché de cheminer droit, qu'on ne laisse pas de les picquer, et de les mordre faussement, que lors ils se puissent remettre à Dieu, et l'appeller pour leur garant, qu'ils s'appuyent sur ceste certitude, que Dieu sera debout, quand les hommes seront aneantis. Et bien, ceux qui presument auiourd'hui de nous condamner, et de mesdire de nous, il faudra qu'ils tombent bas, et la chance sera bien tournee: car Dieu alors sera nostre Redempteur. Les hommes auiourd'hui par leur temerité usurperont la puissance de Dieu' ils entreprendront ce qui ne leur est point licite: mais si faudra-il que Dieu se monstre en la fin tel qu'il est, et qu'il soit exalté, et que nous cognoissions que c'est à lui de nous maintenir.

Voila ce qui nous doit venir en memoire toutes fois et quantes qu'on mesdira de nous faussement, et que nous aurons bon tesmoignage devant Dieu, qu'il nous suffise que celui-la nous approuve, combien que nous soyons reiettez de tout le monde. Or venons maintenant à ce que dit Iob.. Il dit, que les vers (car combien que le mot ne soit point exprimé, toutes fois si voit-on bien qu'il entend toute vermine et corruption) que les vers, apres avoir mangé ceste peau, rongeront et mineront ce qui est de reste: mais qu'encores il espere de voir Dieu, et le voir (dit-il) de ma chair, c'est à dire, estant restauré: ouy ie le verrai et non autre, combien que mes reins soyent defaillis en moi, c'est à dire, toute ma vertu soit cassee et abolie. Voici une protestation digne d'estre notee, quand Iob declare qu'il aura son regard arresté en Dieu, et non autre, voire combien qu'il soit du tout consumé: comme s'il disoit, Que l'esperance qu'il a en Dieu, il ne la mesurera point selon ce qu'il peut voir: mais que quand rien n'apparoistra, il ne laissera point pourtant de regarder à Dieu. Comme quoy? Si un homme se trouve comme delaissé de Dieu, qu'il n'apperçoive sinon toute matiere de desespoir, que la mort le menace de tous costez, mesmes qu'elle l'engloutisse: et que cependant neantmoins il tiene bon, qu'il soit constant en la foy pour dire, Si est-ce que i'invoquerai mon Dieu, et encores sentirai-ie sa vertu: il ne faut que sa puissance pour nous donner vigueur: et cela sera' voire quand il semblera que ie serai perdu. Voila un homme qui surmonte les choses presentes. Il ne monstre point donc la foy et l'esperance qu'il a en Dieu, par ce qu'il peut voir et comprendre de son sens naturel, mais il outrepasse le monde: comme il est dit, que nous devons esperer par dessus esperance, et que l'esperance est des choses cachees. Maintenant nous voyons l'intention de Iob. Il est vrai qu'il ne parle point ici expressement et simplement de la resurrection: mais tant y a que ces mots ne peuvent estre exposez, sinon qu'on cognoisse que Iob a voulu attribuer à Dieu une puissance qui ne se voit point auiourd'hui en l'ordre commun de nature. C'est donc comme s'il disoit, que Dieu ne veut point estre cognu de nous seulement cependant qu'il nous fait du bien, nous preserve et nourrit: mais qu'encores qu'il nous defaillist en apparence, et que nous ne vissions que la mort devant nous, il faut que nous soyons resolus que nostre Seigneur ne laissera point d'estre nostre garant, et qu'estans siens nous serons maintenus par sa protection.

Mais afin de faire mieux nostre profit de ce passage, pesons bien ce que Iob dit, Encores que ce reste ici (dit-il) soit miné apres ma peau, si est-ce que ie verrai mon Dieu. Ceci n'est pas croire en Dieu, d'autant qu'il fait que la terre produit du bled et du vin: comme nous en verrons beaucoup de brutaux, qui n'ont aucun goust ne sentiment qu'il y a un Dieu an ciel, sinon qu'il les repaisse, et qu'il leur remplisse le ventre: quand on leur demandera, que c'est que Dieu, Et c'est celui qui nous nourrit. Vray est qu'il nous faut bien comprendre la bonté et la vertu de nostre Dieu en tous les biens qu'il nous eslargit: mais si ne falloit-il point demeurer là: car il faut (comme i'ay desia dit) que nostre foy surmonte tout ce qui se peut voir en ce monde. Et ainsi ne disons pas, le croy en Dieu, pource qu'il me maintient, pource qu'il me donne santé, pource qu'il me nourrit: mais ie croy en Dieu, d'autant que desia il m'a donne quelque goust de sa bonté et de sa vertu, quand il a le soin de ce corps, qui n'est que corruption, que ie voy qu'il se declare pere en ce que ie subsiste par la vertu de son Esprit: mais ie croy en lui seul, d'autant qu'il m'appelle au ciel, qu'il ne m'a point creé comme un boeuf ou un asne pour vivre ici quelque espace de temps: mais il m'a formé à son image, afin que i'espere en l'heritage de son royaume pour estre participant de la gloire de son Fils: ie croy que iournellement il m'y convie, afin que ie ne doute pas' que quand mon corps sera ietté au sepulchre, qu'il sera là comme aneanti  neantmoins il sera restauré au dernier iour: et que cependant mon ame sera en bonne garde et seure, quand apres la mort Dieu l'aura en sa protection, et que lors mesmes ie contempleray mieux que ie ne fay point maintenant la vie qui ne s a esté acquise par le sang de nostre Seigneur Iesus Christ. Voila donc quelle doit estre nostre creance pour estre bien reglez. Or quand nous serons ainsi bien disposez, nous pourrons dire avec Iob, Et bien, il est vray que ie voy que mon corps s'en va en decadence: s'il y a quelque vigueur, elle diminue de iour en iour, et ie contemple la mort sans l'aller cercher dix lieuës loin: car ie ne peux voir si peu d'infirmité en ma chair, que ce ne soit desia un message de mort: mais si est-ce que ie verray mon Dieu. Et si nous pouvons parler ainsi, quand nous voyons que petit à petit nostre vertu decline, et qu'elle s'esvanouit: s'il plaist à Dieu de nous affliger, tellement que nous soyons comme à demi pourris (ainsi que Iob en estoit: car il dit, Ma peau est mangee et consumee: il estoit comme un trespassé, et neantmoins il proteste, Si ne laisseray-ie point de contempler mon Dieu): ne laissons point encores d'esperer en Dieu à l'exemple de Iob. Voila donc comme ceste grandeur des afflictions que Dieu nous envoyera ne sera pas pour nous estonner, moyennant que nous soyons enseignez de le cognoistre tel qu'il est envers nous, c'est assavoir, de bien considerer à quelle fin il nous a creez, et nous maintient en ce monde.

Au reste quand Iob dit, Qu'il verra son Redempteur de sa chair, il entend (comme desia nous avons dit) qu'il sera restaure en estat nouveau, sa peau ayant esté ainsi mangee. Car il dit mesmes que ses os seront consumez, et qu'il n'y demeurera rien d'entier: et puis il adiouste, De ma chair ie verray Dieu. Et comment le verra-il de sa chair? C'est à dire, ie seray remis comme i'estoye auparavant, et verray encores mon Dieu. Et ainsi il confesse que Dieu sera assez puissant pour le remettre au dessus, encores qu'il l'ait du tout consumé, et plongé iusqu'aux abysmes. Voila à quelle condition nous devons esperer en Dieu: c'est que quand il nous aura iettez au sepulchre, nous sachions qu'il nous tiendra la main pour nous en retirer Que nous ne disions point donc, l'espere en Dieu, pource que ie voy qu'il m'assiste, et ne me defaut en rien: mais quand Dieu nous defaut qu'il est comme eslongné de nous, disons avec Iob, Ie le verrai de ma chair, ie ne suis maintenant rien, il semble que ie soye un ombrage, que ma vie s'esvanouit incontinent: mais tant y a qu'encores mon Dieu se declarera si puissant envers moi, que ie le verrai. Si Iob a parlé ainsi du temps qu'il n'y avoit pas encores grande doctrine, que possible la Loy n'estoit pas escrite: mais prenons le cas qu'elle le fust, les Prophetes n'estoient pas encores il n'y avoit sinon Moyse (car les Prophetes font mention de Iob comme d'un homme du temps ancien). Si donc ayant seulement une petite estincelle de clarté, il a esté tellement fortifié en ses afflictions, et non seulement quand il a veu une espece de mort, mais quand il sembloit que Dieu l'eust constitué entre les hommes comme un monstre, une chose espouvantable et effrayante, qu'il ait peu dire, Si est-ce que ie verrai mon Dieu: quelle excuse y aura-il auiourd'hui, quand Dieu nous declare de si pres et si expressement la Resurrection, et qu'il nous en donne tant de belles promesses? Et mesmes consideré que nous en voyons le miroir et la substance en nostre Seigneur Iesus Christ, qu'il a ressuscité afin de nous monstrer qu'il ne faut point que nous doutions d'estre une fois participans de ceste gloire immortelle. Si donc apres tant de confirmations nous ne pouvons avoir ceste cognoissance qui a este en Iob, ne faut-il point que cela soit imputé à nostre ingratitude? Car si nous pouvions recevoir les promesses de Dieu en vraye foy, n'auroyent-elles point assez de vertu pour nous faire surmonter toutes ces tentations qui dominent ainsi sur nous? Ainsi donc notons bien ce passage, afin de pouvoir dire aussi avec S. Paul (2. Cor. 5, 1)Que si ceste loge de nostre corps s'en va (car il appelle une loge comme une chose de fusilles, quelque cahuëtte qui ne sera rien) nous avons un edifice qui nous est appresté, beaucoup meilleur, et plus excellent au ciel. Si cest homme exterieur, c'est à dire, tout ce qui est de la vie presente, et qui apparoit, s'aneantit, tant y a que Dieu nous veut renouveller, et nous fait desia aucunement contempler nostre resurrection, quand nous voyons nos corps ainsi defaillir. Comme aussi sainct Paul en l'autre passage (1. Cor. 15, 36) nous ramene à la semence qu'on iette en terre, disant qu'elle ne peut point germer pour avoir racine vive, et pour ietter bon fruict, si premierement elle n'est convertie en pourriture. Voyons-nous donc que la mort commence à dominer sur nous? notons que Dieu nous veut donner une vraye vie, assavoir, ceste vie celeste, qui nous a esté acquise par le precieux sang de son Fils. Or sans cela il faut que nous soyons vaincus de la moindre tentation du monde, car (comme i'ay desia dit) toutes les miseres que nous avons à souffrir, sont autant de messages de mort. Or voyans la mort, et cuidans que nous serons là consumez, ne faut-il point que nous defaillions du tout? Il n'y a donc autre moyen de nous consoler en nos afflictions, sinon ceste doctrine: c'est que quand tout ce qui est en nous sera consumé, nous ne laisserons point de voir nostre Dieu, voire et de le voir de nostre chair.

Et puis il est dit, Mes yeux le contempleront, et non autre. Iob adiouste ceci suivant le propos qu'il avoit tenu: c'est assavoir, Puis qu'ainsi est que mon Dieu m'a donné ceste certitude, qu'il me remettra en ores en vertu, ie me tiendrai du tout à lui: il ne faut plus que ie m'esgare, que ie soye distrait, ne çà, ne là: car il faut que ie me tiene à lui seul. Mes yeux, donc, le contempleront, et non autre. Voici encores une belle doctrine. Ce qu'il a dit n'agueres, c'est assavoir, Qu'il verra Dieu de sa chair, se rapporte à l'experience, quand Dieu le remettra comme sur ses pieds: ce qu'il dit à ceste heure, c'est d'un autre regard qu'il parle, c'est assavoir, d'un regard d'esperance: car Dieu est regardé de nous en deux manieres: nous le regardons, quand il se monstre Pere et Sauveur par effect, et qu'il nous en donne l'experience toute notoire. Voila mon Dieu qui m'aura retiré d'une telle maladie, que ce sera comme une resurrection: c'est un tesmoignage qu'il a mis la main sur moy pour me secourir: ie le contemple donc, et le contemple par effect. Or cependant que ie suis en maladie, qu'il n'y a plus nul espoir, ie ne laisse pas de contempler Dieu: car ie me fie en lui: apres, i'atten en patience l'issue qu'il me voudra donner, et ne doute point qu'encores qu'il me retire du monde, que ie ne soye sien. Voila encores une autre façon de contempler Dieu. Iob donc a dit, qu'il contemplera Dieu par effet, quand il aura esté remis en son estat: il adiouste en second lieu, Qu'il ne laissera pas de le contempler, encore qu'il soit là accablé de maux, et qu'il n'en puisse plus. Mes yeux (dit-il) se tiendront à lui' ie n'en veux point decliner. Or ici nous voyons quelle est la nature de la foy: c'est assavoir, de se recueillir tellement en Dieu, qu'elle ne vague point, qu'elle n'ait point tant de distractions comme nous avons accoustumé d'avoir. le vous prie, qui est cause que nous ne pouvons pas nous reposer en Dieu comme il seroit requis? Et c'est pource que nous partissons l'office de Dieu, et toute sa vertu en tant de pieces et loppins, qu'il ne lui reste quasi rien. Nous dirons bien que c'est Dieu, auquel il appartient de nous maintenir: mais cependant nous ne laissons pas de tracasser haut et bas, devant et derriere, pour cercher les moyens de nostre vie: non pas comme estans donnez de Dieu, et procedans de lui: mais nous leur attribuons la vertu de Dieu mesme  et en faisons comme des idoles.

Voila comme nous ne pouvons regarder a Dieu d'un bon oeil, et ne pouvons aussi avoir repos ni contentement en lui. Notons bien donc ce mot dont use Iob: c'est que ses yeux contempleront Dieu et non autre: comme s'il disoit, le me tien là; ie ne serai plus ainsi agité, comme Mes hommes sont, mais ie me remettrai du tout à mon Dieu, pour dire, C'est toy Seigneur, voire toy seul duquel ie tien ma vie, et quand ie defaudrai maintenant, tu me restaureras comme tu l'as promis. Or faisons tousiours ceste comparaison entre Iob et nous, que si Iob n'ayant point un tel tesmoignage de la bonté de Dieu, n'ayant point une doctrine si familiere de la centieme partie comme nous avons, à toutes fois dit, qu'il contempleroit Dieu: et nous, serons-nous à excuser, quand nous aurons esté esgarez çà et la, voire attendu que nostre Seigneur Iesus Christ se presente à nous, auquel habite toute plenitude de gloire divine, et que toute la vertu du S Esprit s'est monstree en lui, quand il est ressuscité des morts? Et mesmes il ne faut point que nous estendions nostre veuë bien loin pour le contempler: car l'Evangile est un beau miroir, où nous le voyons face à face. Puis qu'ainsi est (comme i'ay touché) advisons de n'estre point coulpables d'une telle ingratitude, que nous n'ayons daigné regarder celui qui se presentoit à nous tant privément.

Voila en somme ce que nous avons à noter de ce passage.

Iob adiouste encores, Combien que mes reins soyent defaillis en mon sein, c'est à dire, qu'il n'y ait plus ne vertu ne vigueur en moy. En somme (suivant le propos qu'il avoit desia tenu) il monstre qu'il ne regarde point à Dieu, pource qu'il soit traitté à son aise, que Dieu lui envoye toue ses souhaits, qu'il soit preservé d'afflictions: mais c'est tout au rebours. Combien (dit-il) que ie soye eu telle angoisse, qu'il semble que Dieu foudroie sur moy, qu'il n'y ait plus nulle vigueur: tant y a que ie contemplerai mon Dieu de mes yeux, et me tiendrai du tout à lui, et scay que ie le verrai encores comme mon Redempteur et garant, apres qu'il m'aura ainsi consumé.

Or il dit pour conclusion à ses amis, Vous avez dit, Pourquoy est-il persecuté, ou, pourquoy le persecuterons-nous? car la racine de cause (ou de propos) se trouve en moy. Ce passage est un peu obscur, pource que ce mot se peut prendre en deux sortes. Pourquoy est-il persecuté, ou, le persecutorons-nous? Si nous le prenons, Pourquoy est-il persecuté, c'est que les amis de Iob s'esbahissent pourquoy Dieu l'avoit ai rudement traitté, et pourtant ils concluent, qu'il faut dire que c'est un homme du tout reprouvé. Si on traduit, Comment le persecuteron-nous? ce sera qu'ils sont venus d'une malice deliberee pour trouver à redire, et à mordre sur lui. Mais combien qu'il y ait diversité quant aux mots, toutes fois le sens revient à un. Regardons la doctrine que nous avons à en recueillir: car c'est le principal, voire le tout. Iob donc reproche à ses amis, qu'ils ont mal iugé de son affliction. Et pourquoy? Car du premier coup ils se sont lii ruez, O il faut dire que cest homme soit un meschant: s'il eust cheminé en bonne conscience et pure, il ne seroit pas ainsi affligé. Or à l'opposite Iob dit, Que racine de propos se trouve en lui. Il est vrai que ce mot emporte aucunesfois Chose, aucunesfois Parole: mais Iob signifie ici qu'il a un bon fondement et ferme, et que quand on l'aura bien sondé, on trouvera que sa cause n'est pas telle comme les autres l'avoyent faussement estimee.

Regardons maintenant à quel propos ceci tend, et quel profit nous en pouvons recevoir. Quand Iob propose à ses amis, qu'ils ont dit, Pourquoi est-il persecuté? il monstre que c'est une cruauté aux hommes, que de cercher les pechez d'autrui, si tost qu'ils verront quelqu'un batu des verges de Dieu: pour dire, Il faut que cest homme soit meschant: espluchons donc sa vie: car c'est par ce bout-là qu'il noue faut commencer. Il est vrai (comme il a esté dit plus amplement ci dessus) que en toutes les verges et corrections que Dieu en voye, il nous faut tousiours contempler son iugement sur les pechez des hommes: mais c'est pour nous condamner. Il ne faut point que nous soyons iuges d'autrui en nous espargnant: commençons, commençons par nous. Nous voyons donc l'usage de ceste doctrine: c'est assavoir, que si un homme est pressé de maux, nous ne soyons point si hastifs à le condamner, et mesmes que nous n'enclinions point de ce costé-là pour trouver des crimes en lui: mais plustost que nous regardions à Dieu, lequel se monstre Iuge et de nous, et de celui-la, et nous contraint de cognoistre, qu'il faut que nous ayons pitié et compassion de celui qui endure, et que nous n'y allions point à la volee, encores que nous cognoissions ses fautes: mais que nous advisions plustost de lui apporter quelque medecine pour s'en guerir. Gardons-nous de mettre la charrue devant les boeufs, c'est d'assoir iugement devant qu'avoir cognu la cause, comme nous avons accoustumé d'en faire. Desia il a esté dit souventesfois, que Dieu n'affligera pas tousiours les hommes pour une mesme fin: quelquesfois il punira leurs pechez, quelquefois il voudra esprouver leur patience, ou il aura quelque autre regard. Que donc nous ne soyons point trop hastifs ne temeraires à iuger devant que nous ayons bien cognu: car nous voyons ce qui est advenu aux amis de Iob. Du premier coup, le voila affligé, il faut donc dire qu'il est meschant: mais bien-heureux est l'homme qui iuge prudemment sur l'affligé, comme il est dit au Pseaume. David n'a-il pas esté opprimé de la main de Dieu aussi rudement que iamais homme fut? Et toutes fois il dit, l'ai trouvé David mon serviteur selon mon coeur, ie l'ay oingt d'huyle de ioye. Voila Dieu qui prend David comme en son giron, et cependant nous voyons comme il est traitté. Si nous sommes temeraires à en iuger, nous condamnerons et David et Abraham, et tous les saincts Patriarches. Et ce iugement-là ne revient-il pas au deshonneur de Dieu ? Il est certain. Ainsi donc, que nous soyons sobres et modestes quand nous verrons que nos prochains seront affligez, et que nous cognoissions la main de Dieu, afin qu'il ne nous adviene pas ce qui est advenu aux amis de Iob.

Or notamment il dit, Que racine de cause se trouve en lui, ou racine de propos, ou effect et substance. Par cela il signifie, qu'il faut enquerir devant que iuger. Or de fait, chacun confessera bien, que si nous y allons à la volee, ce seroit une folle presomption et outrecuidance à nous, et ce proverbe est tout commun, De fol iuge, brefve sentence: mais toutes fois nous ne laissons pas de nous hazarder ainsi, sans avoir bien sondé et examiné quelle est la chose. Notons bien donc, qu'il nous faut venir à la racine devant qu'assoir nul iugement: et ne iugeons pas subitement, craignans d'estre veus ignorans, car voila qui pousse les hommes à se haster par trop, c'est qu'ils ont honte de n'estre point aigus à iuger du premier coup: car si ie n'en di ma ratelee on ne m'estimera point. Or Dieu se mocque de ceste ambition-là. Retenons-nous donc en sobrieté et modestie, iusques à ce que Dieu nous ait declaré pourquoy c'est qu'il punit l'un plus que l'autre: que nous ne prevenions point cela. Il est vrai, quand nous aurons enquis, quand nous serons venus à la racine, nous pourrons alors iuger franchement: car le iugement ne sera point de nous, il sera prins de Dieu, d'autant qu'il sera fondé sur sa parole, et sera gouverné par son S. Esprit: mais devant tout il faut venir à ceste racine de laquelle il est ici fait mention.

Et puis Iob dit, Craignez de la presence du glaive: Car l'indignation d'iniquité, ou d'affliction du glaive est pres, afin que vous sachiez qu'il y a iugement. Ce propos ici est assez obscur, pource que les mots sont coupez: mais voici en somme ce qu'a voulu dire Iob, Craignez (dit-il) devant le glaive: comme s'il disoit, Vous parlez ici comme en l'ombre, vous devisez à plaisir comme ceux qui n'ont que faire, et qui sont de bon loisir. Tels pourront disputer: comme il n'y a gens qui facent mieux la guerre que ceux qui sont loin des coups, ils donneront la bataille, ils assiegeront les villes, ils tuent, ils pillent, ils saccagent, c'est merveilles: mais quand ils auront bien. devisé, et beu parmi le marché, s'il falloit seulement qu'ils ouyssent sonner un tabourin, les voila esperdus. Iob donc reproche à ses amis, qu'ils ont disputé de sa cause comme à loisir, mais qu'il faut qu'ils apprehendent le iugement de Dieu, et craignent le glaive, comme si desia il se monstroit sur eux.

Et puis il dit, L'indignation d'iniquité. Ce mot denote ce te cruauté, laquelle il leur avoit desia reprochee auparavant. L'indignation donc, c'est à dire, Vous-vous estes ici eschauffez contre moy, voire pour m'affliger. Car le mot Hebrieu peut signifier Iniquité, et aussi Affliction: mais ici Iob declare que ses amis ne sont pas venus à lui comme a ans quelque compassion de sou mal, plustost qu'ils y sont venus eschauffez, voire pour l'affliger, et pour le molester d'avantage. Et qu'estce que cela emporte? Le glaive, dit-il, c'est à dire, Dieu ne laissera point une telle rage impunie, car encores que ie vous eusse offensé, si falloit-il que vous fussiez plus humains envers moy: mais me condamnant sans cause, vous ne montrez que toute rigueur envers moy: il faudra donc que le glaive de Dieu se desploye sur vous, voire afin que vous cognoissiez qu'il y a iugement. Voici une sentence notable, et bien utile: car Iob redarguant ainsi ses amis, est comme un Prophete de Dieu, qui s'adresse en commun et en general à tous. Il nous remonstre donc que nous avons à craindre le glaive de Dieu, si nous sommes malins pour iuger mal du bien, et si nous sommes inhumains pour tormenter et affliger ceux qui desia sont assez miserables. Il est dit, Malheur sur vous qui dites le mal estre bien, et le bien estre mal: et toutes fois nous voyons que ce vice a regné de tout temps, et regne encores aujourd'hui. Ceux qui sont menez de leurs passions, quel scrupule feront-ils de despiter Dieu manifestement? Il sauront bien, Voila une bonne cause de soy, et toutes fois i'iray à l'encontre. Voila un homme qui demande de servir à Dieu, ie l'empescheray: voila une chose qui pouvoit estre à l'edification de l'Eglise, qui pouvoit servir à la communauté des hommes, au bien public, et ie ruineray tout. Car on en verra mesmes de ceux qui sont assis au siege de iustice, qui seront là comme diables encharnez pour despiter Dieu, pour renverser toute equité et droiture, et qui seront pleins de corruption et d'excez. Quand nous voyons cela, que peut-on dire, sinon que nous sommes venus au comble de toute iniquité? Autant en est-il des autres: on voit qu'il n'y a ne grans, ne petis qui ne despitent Dieu. Ainsi donc ne faut-il point dire que le diable possede les hommes, quand ils s'adonnent ainsi à renverser le bien, à maintenir le mal voire attendu que ceste horrible malediction a esté prononcee par la bouche du Prophete (Isaie 5, 20), contre tous ceux qui diront le mal estre le bien, et le bien estre le mal? Et c'est ce que Iob a ici pretendu, disant, Craigne le glaive. A qui parle-il?  ceux qui s'estoyent enflez contre Dieu, et contre toute droiture. Car à qui faisons-nous la guerre, sinon à Dieu, quand nous voulons convertir la clarté en tenebres, que nous voulons opprimer une bonne cause? Voila Dieu qui est assailli de nous. Ainsi donc nous avons bien occasion de craindre, mesmes quand nous affligerions un seul povre homme, et lui donnerions quelque moleste de nouveau. Car voila Dieu qui s'y oppose: il dit, qu'il ne veut porter ces violences, et ces extorsions-là. Quand on voudra faire quelque outrage et iniure aux povres gens, il se met au devant, et monstre qu'il en est le protecteur. Quand donc nous sommes tentez de fascher et molester les povres, et ceux qui sont desia en affliction, ces paroles ne nous devroyent-elles pas faire trembler, quand elles nous viendront en memoire, que le glaive de Dieu est desgainé contre tous ceux qui voudront affliger d'avantage ceux qui le sont desia par trop? Voici donc Dieu qui defie tous ceux qui sont adonnez à iniures, violences, extorsions, ou choses semblables' et les somme à feu et sang. Et ainsi quand il  est question de quelque povre personne affligee, et qui n'aura point de support, que nous craignons de la fouler, et de lui faire quelque moleste et opprobre. Et pourquoi? Car voici Dieu qui prononce qu'il a son glaive desgainé contre. tous ceux qui auront ainsi tormenté les bons et les innocens.

Et c'est ce que Iob dit pour conclusion, Que l'indignation d'iniquité apportera le glaive: comme s'il disoit, Il est vray que les hommes, quand maintenant ils se desbordent à molester les bons, il leur semble qu'ils demeureront impunis, ils ne craignent ne Dieu, ne son iugement: voire mais le glaive (dit-il) leur est appresté. Ne soyons point donc si outrecuidez de nous promettre que la main de Dieu ne puisse approcher de nous, quand nous aurons ainsi tormenté les povres gens, qui ne demandoyent qu'à estre paisibles, et qui ne nous avoyent en rien offensé, quand nous les viendrons picquer, et que nous leur serons en aigreur, Dieu nous sera encores plus aigre cent mille fois, et nous le sentirons tel quand nous serons venus devant lui, comme devant nostre iuge. Or si ceci estoit bien pesé, il est certain que les choses iroyent bien autrement par le monde qu'elles ne font pas. Nous voyons les Princes, qui pour leur ambition iront saccager les pays, brusler les maisons, destruire les villes, voler, ravir, piller et ruiner tout, tellement que c'est une horreur. Et pourquoy? Tout cela leur est licite sous le titre de guerre. fais il falloit en premier lieu regarder s'ils sont contraints d'esmouvoir tels troubles, de mener ainsi la guerre par tout le monde. Mais d'autant qu'il n'y a que leur ambition qui les enflamme à cela, et qu'il faut que tant de maux soyent produits de ceste rage, de laquelle ils sont esmeus: et pensent-ils que le glaive ne leur soit appresté? Et puis ceux qui leur servent en leurs cupiditez, et qui les y nourrissent, cuidentils pas aussi que Dieu doive desgainer son glaive sur eux ? Mais ne regardons point seulement à ceux-la: car nous en voyons qui ne seront ne rois, ne princes, et qui n'auront point le pouvoir de renverser les pays, et y aller par force, qui toutes fois ne laisseront point d'avoir autant de malice, ou plus que les autres: car ils seront comme des petis scorpions, qui ietteront le venin par la queue, quand ils ne pourront nuire autrement: et nous voyons que chacun ne demande qu'à picquer et molester. Ne faut-il point donc qu'on experimente ce qui est ici dit, c'est assavoir, que le glaive est desgainé à l'encontre de toutes telles gens? Et voila pourquoi Iob dit notamment, Afin que vous sachiez. Il est vray que ceux-ci n'estoyent pas des lourdaux qu'ils ne cognussent qu'il y avoit un Dieu au ciel qui estoit Iuge du monde, c'estoyent gens savans et bien exercez, comme nous avons veu par leurs propos, et verrons encores au plaisir de Dieu. Et pourquoi est-ce donc que Iob leur dit, Afin que vous sachiez? a est d'autant que les hommes estans aveuglez de leurs affections mauvaises, ne cognoissent point Dieu, qu'il leur semble, que quand ils auront mis un voile entre-deux, Dieu n'y devra plus voir goutte, et qu'il ne les doive point punir comme ils l'ont merité. Contemplons donc le glaive, combien que maintenant nous ne le voyons point à l'oeil: c'est à dire, combien que Dieu ne nous monstre pas encores tels signes qu'il nous vueille affliger, pour nous faire cognoistre qu'il est Iuge du monde: et sachons qu'il nous veut attirer par douceur, et nous monstrer qu'il ne veut point user de rigueur excessive envers nous, voire quand nous n'aurons point esté rigoreux envers nos prochains. Et au reste, cognoissons que ce n'est point encores assez de nous abstenir de tout mal: mais il faut que nous advisions d'aider à tous ceux qui sont en affliction. Car quand un homme pourra protester, qu'il s'est abstenu de tout tort et iniure, encores ne sera-il point quitte devant Dieu pour cela. Et pourquoy? Car il devoit aider et secourir ceux qui avoyent faute de son secours. Or si ceux qui se sont abstenus de mal, ne sont point absous devant Dieu, mais sont tenus pour coulpables, ie vous prie que dirons-nous de ceux qui ne forgent que malice iour et nuict, qui regardent, Comment est-ce que ie pourray picquer et tormenter maintenant cestu-ci, et puis cestui-la? Quand il y en aura de si malins, qui s'aguiseront ainsi de propos deliberé à nuire  leurs prochains, ne faut-il pas bien que le glaive de Dieu s'aguise quant et quant à l'encontre d'eux? Pensons donc a nous, et non seulement soyons prests de subvenir à ceux que nous voyons estre affligez: mais aussi d'autant qu'il y a tant de miseres et de calamitez par tout le monde, que nous ayons pitié et compassion de ceux qui sont loin, et que nostre veuë s'estende iusques là (comme la charité doit embrasser tout le genre humain) et que nous prions Dieu qu'il lui plaise d'avoir pitié de ceux qui sont ainsi angoissez, et qu'apres les avoir chastiez de ses verges, il les ramene à soy, et face que tout cela soit converti à leur salut, tellement qu'au lieu que nous avons maintenant occasion de gemir, nous puissions alors nous resiouir tous ensemble, et benir son nom d'un commun accord.

Or nous-nous prosternerons devant la face de nostre bon Dieu, etc.

   

Reference

Le Septantedeuxieme Sermon, Qui est le IV. sur le XIX. Chapitre, Sermons sur le Livre de Job, Seconde Partie, Chapitre XVI à XXXI."